Cette peur d’être inadéquate. Ce besoin d’être aimée, idéalement par tout le monde. On en perd l’essentiel, s’aimer soi-même, pour soi. On vit dans un monde de performance. Mais qui dicte cette performance? La société, nos pairs et nous-mêmes. Nous-mêmes? Veut-on vraiment se sentir débordés et épuisés? Ben non, pas moi en tout cas!
Dans un monde en pleine ébullition, nous sommes à la recherche de l’équilibre entre le travail, la famille et les nombreux éléments de notre vie comme s’il s’agissait du Graal de notre bonheur. Pourtant, un petit livre sur l’organisation et le désencombrement m’a fait prendre conscience de l’absurdité de cette quête.
Alors que peut-on retirer de cette période de grands bouleversements? Car, avouons-le, le coronavirus ne fait pas partie de notre zone de confort. COVID-19, appelons-la par son nom, nous force à revoir nos priorités et à nous réinventer. Toutes ces choses que l’on tenait pour acquises sont maintenant restreintes quand ce n’est pas totalement inaccessible. Ça fait mal, très mal quand tu es habituée à être libre.