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Ma désintox de sucre : un an plus tard

par | 24 Jan 2021 | Bien-être et santé, Livres et lectures | 0 commentaires

Es-tu comme moi? Sous des apparences de fille sérieuse, posée, réfléchie, hypercartésienne se cache aussi la fille flyée? Celle qui est curieuse et qui aime découvrir et explorer. Pour mon chum, c’est celle qui veut essayer de nouvelles choses. Au début décembre 2019, ma nouvelle lubie lui a fait l’effet d’une batte de baseball en arrière de la tête. Je pouvais voir les étoiles virevolter autour de lui, tellement je l’avais sonné. Il était sous le choc, je tenais absolument à faire un sevrage de sucre avec lui. Un an plus tard, je vous partage notre déroutante expérience.

Comment faire capoter son chum

C’est toujours au Salon du livre de Montréal que je fais mes meilleures trouvailles. Cette fois, c’est le livre de Sarah Wilson C’est décidé, j’arrête le sucre qui a retenu mon attention. Mon pauvre amour était loin de se douter de ce qui l’attendait. ?

Quelques semaines après avoir lu le livre, je lui annonce, juste avant d’aller se coucher (ben oui, je l’avais le timing) que je voulais faire un sevrage de sucre pour huit semaines et, que pour réussir, j’avais besoin qu’il le fasse avec moi.

Encore sous le choc de ma requête (ben oui, l’achat du livre ne lui avait pas mis la puce à l’oreille), il s’est fait assaillir par mon artillerie d’arguments (de très bons arguments et d’autres, plus douteux) pour le convaincre. Ébranlé, découragé, ne pouvant pas croire que sa bibitte à sucre de blonde voulait couper le sucre et pour avoir la paix et aller se coucher, il m’a lancé un « Chérie, je t’aime. Je vais le faire. Laisse-moi me faire à l’idée. » Et c’est ainsi que le 6 janvier 2020, après une orgie de chocolats et de sucre à la crème durant le temps des Fêtes, nous avons commencé notre sevrage.

Notre relation avec le sucre avant le sevrage

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été une bibitte à sucre comme on dit. Les fruits, le chocolat, les desserts, name it! Mon chum n’était pas du type sucre jusqu’à ce qu’il me rencontre et qu’il arrête de fumer. Avec le sevrage de cigarettes, il s’est métamorphosé en junkie du chocolat, des boissons gazeuses, des biscuits, des bonbons, alouette! Un vice en remplace souvent un autre.

J’étais prise avec un prédiabète depuis 18 mois et la balance ne cessait de grimper pour tous les deux au fur et à mesure que notre enrobage, surtout abdominal, prenait de l’ampleur.

Le niveau de consommation de sucre acceptable pour le corps est de 25 à 38 grammes par jour. On était bien au-delà du compte. Notre but du sevrage était donc une désintox de sucre afin de reprendre par la suite dans les limites recommandées pour une meilleure santé.

Les défis : le sucre est une drogue

Nous y sommes, c’est le début de notre sevrage de sucre le 6 janvier 2020. Je suis excitée à l’idée de débuter ce défi, mais je me sens aussi terrorisée. Et si je n’y arrivais pas? Et si, après mon sevrage, je retombais dans les griffes du sucre? J’avais plein de « et si », mais je suis allée de l’avant, et j’en suis tellement fière. Du côté de mon chum, ayant eu un mois pour s’y préparer mentalement, il était prêt et motivé, il avait eu le temps de réfléchir à mon artillerie d’arguments. ?

Premier défi : My god, du sucre y’en a partout, c’est absolument fou! Il a donc fallu prendre le temps de revisiter nos recettes pour enlever le sucre en changeant des ingrédients, quand ce n’était pas carrément d’éliminer des recettes de notre répertoire pour en trouver d’autres.

Deuxième défi : Comment résister à la tentation? Bon, si on élimine le sucre en grignotage durant la soirée, il reste quoi? Pas grand-chose! Oui, je sais, il y a les céréales de riz ou de blé soufflé, le fromage cottage, les noix, les graines de tournesol, etc. Mais entre vous et moi, c’est très loin d’être aussi agréable qu’une douceur sucrée. À ce jour, c’est encore mon plus grand défi, trouver des alternatives santé au grignotage en soirée.

Manger du yogourt nature à pleine cuillère, ça a été la partie la plus désagréable pour moi. En huit semaines, je n’ai jamais pu m’habituer. Alors, dès le sevrage terminé, je me suis empressée d’ajouter des bleuets réduits en purée au robot à mon yogourt nature. C’est quand même une belle amélioration comparée au yogourt vanille du commerce d’avant mon sevrage.

Pour mon chum, sa plus grande difficulté a été de ne plus mettre de sucre dans son sacro-saint café. Les deux premières semaines du sevrage, il a remplacé le sucre par du stévia pour ensuite éliminer aussi le stévia. Ça lui a pris quelques mois à apprécier son café non sucré, mais il a persévéré et il s’est habitué.  Maintenant qu’il ne sucre plus son café, il ne reviendrait plus en arrière.

Après un sevrage de huit semaines : les résultats

Dès les premières semaines, on a vu des résultats sur la balance. À la fin du sevrage de huit semaines, j’avais perdu sept livres et mon chum en avant perdu huit, et présentement il a perdu 13 livres depuis l’année dernière. Malheureusement, de mon côté, bien que je n’aie pas mangé une seule sucrerie depuis une année, j’ai repris les quelques livres perdues lors du sevrage. J’avais perdu dix livres en six mois, mais j’ai perdu le contrôle dans les chips à l’automne. Le grignotage en soirée étant une habitude bien ancrée, je compte bien travailler sur ce point en 2021.

Après le sevrage de huit semaines, on a réintroduit du sucre, mais de façon très modérée, le but étant de maintenir notre consommation quotidienne entre les 25 et 38 grammes recommandés.

Ce qui est resté pour moi : je ne mange plus de chocolats, gâteaux, pâtisseries, bonbons, biscuits, boissons gazeuses, yogourts à la vanille, etc. Je continue de lire les étiquettes nutritionnelles afin de consommer des produits sans sucre ou avec peu de sucre. J’ai réduit ma consommation de fruits en de rares occasions.

Pour mon chum : il n’a pas consommé de boissons gazeuses ni de bonbons depuis un an. Il s’est permis des « coolers » durant la saison estivale et actuellement, il est en train de se sacrifier et de passer au travers du stock de chocolats reçus à Noël… quelle âme altruiste! ? Parce que oui, même si nos proches savaient qu’on ne consommait plus de sucre, on a quand même reçu du chocolat et du caramel en cadeaux.

Nous sommes très fiers de notre réussite envers la bataille contre notre dépendance au sucre, car on ne veut surtout pas que le sucre prenne trop de place dans nos vies. Et vous?

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C’est décidé, j’arrête le sucre de Sarah Wilson
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